24. août, 2012

mais où est passée la joie ? Elle est passée par ici, elle repassera par là..

Je viens de lire l’enquête dans le dernier Marianne sur le désespoir Français. Que l’on apprécie ou pas ce magazine, l’article est intéressant, et les analyses méritent réflexion. Chiffres à l’appui le mal être en France est incontestable et sans aucun doute fondé sur des réalités. Malgré tout, d’autres pays sont aussi mal lotis que nous et pourtant moins pessimistes. Nous le ressentons tous d’ailleurs, soit sur les autres, soit sur nous même, le mal être s’envole ici plus qu’ailleurs, il n’est qu’à observer nos records mondiaux de consommation d’anti dépresseurs.

Loin de moi l’idée de rentrer dans ce débat autrement que pour souligner la question posée. Je voulais juste vous faire part de ma petite expérience personnelle en ce domaine.

Je suis à moitié italien par mes grands parents maternels. De Bologne exactement. Vous le savez pour ceux qui m’ont lus, j’adore cette ville où je vais régulièrement. Il y a des photos sur mon site pour les amateurs.

Je parcours l’Italie dans tous les sens dès que je le peux. Cela serait presque mon unique destination de voyage, tellement je suis amoureux d’elle passionnément.

Pourtant malgré cette fréquentation assidue, il m’aura fallu 50 années pour me rendre compte de ce qui la différentie de la France.

Il y a deux ans, j’étais dans un village de campagne, un endroit délicieux, « il Borghetto » qui dépend de la commune de Vallegio sul Mincio dans la province de Vérone.

Un adorable petit village, interdit aux voitures, traversé par le Mincio, rivière qui arrive du lac de Garde.

J’étais à la terrasse d’un café, un dimanche matin, profitant de la douceur de ce mois de juillet, et je rêvassais en regardant les gens qui défilaient autour de moi, ce qui est mon activité préférée, ne rien faire et regarder les autres… 🤨

Il Borghetto est une étape pour les cyclistes qui arpentent avec bonheur une piste cyclable de plusieurs dizaines de kilomètres qui longe le Mincio et ils s’arrêtent là, boire un café ou retrouver les amis qui avaient pris de l’avance.

Je regardais ces italiens avec leurs vélos, tous plus beaux les uns que les autres (les italiens sont les rois du matériel en général), qui s’apostrophaient joyeusement ou plaisantaient avec la tenancière du bistrot.

C’est là que j’ai reçu le choc. Malgré toutes ces années d'assidue fréquentation,  je ne l’avais pas saisi. Je suis long à comprendre...

J’ai reçu d’un coup d’un seul, la différence entre l’Italie et la France. La joie.. La joie de vivre.

Tout autour de moi était joyeux, tous étaient heureux d’être là, tout simplement là, sans différences sociales, simplement, dans l’égalité de la célébration de la vie.

Je ne veux pas aduler l’Italie et réduire notre pays à une nation de grincheux, mais soyez attentifs à votre prochain voyage dans la péninsule et dites moi si vous ne sentez pas vous aussi cette différence.

 

Commentaires

27.08.2012 08:36

Rémy

Quand tu veux Pascal, appelles moi.

26.08.2012 21:19

Pascal

Mio fratello, quand tu peux descendre dans un petit resto et grignoter le scaloppine ai funghi porcini ou le vitello tonnato... La vie, comment est elle belle ?

24.08.2012 19:29

marie

pourtant il faut le dire et l'écrire, les français sont râleurs et jamais contents...

25.08.2012 19:45

Remy

23. août, 2012

vive la montagne..

Dis donc l’autre jour on est allé déjeuner au refuge. Enfin, refuge, façon de dire. Ici c’est parasol assorti, et menu standardisés. Oui, parce que pour ne pas dépayser le touriste, tous les restos d'altitude ont le même menu, si–si, je vous jure. Salade de tomates ou salade verte, omelettes et trucs divers au fromage (Pela, fondue, rissoles et compagnie) pour tout le monde.

En plus, l’avantage de ces cantines de proximité c’est que tu es sur de rencontrer quelqu’un que tu connais, alors tu te plies à la cérémonie des « tu-vas-bien », c’est rigolo, c’est comme aux mariages, mais en chaussures de marche qui servent à rien, vu que t’as fait deux kilomètres maxi sur un chemin carrossé pour arriver au refuge, encore quand t’es pas monté en voiture. Sur le chemin tu t’es avalé deux tonnes de poussières ramassés par les 4X4 des sportifs qui montent en rallye. T'aurais bien marché sur l’herbe mais tu ne pouvais pas, c’est interdit ici l’herbe, c’est réservé aux vaches et la Milka n’est pas partageuse.

Après cette rude randonnée, tu retournes au chalet pour la sieste, et en fin de journée tu te prépares pour la cérémonie obligatoire de l’apéritif montagnard. Toi t’es con, tu t’habilles normal, jean-tee-shirt, parce que tu croyais que t’étais à la montagne, et que t’allais boire un génépi menthe, mais non.

En fait, tout le monde s’habille comme à Saint Trop (voyez le genre pas voyant), et t’arrives dans un bar où la musique est au même volume qu’en boite de nuit, avec des types maquillés et déguisés façon Drag Queens, en échasses, qui dansent entre les tables avec des parapluies pour faire genre. Rajoutons au tableau un type qui tape comme un sourd sur des djembés, des fois qu’il y ait pas assez de bruit, au milieu d’un monde fou qui sirote un morito montagnard (c’est comme en ville mais on remplace la menthe par du sapin) ou du champagne dans des bols avec de la glace du Mont Blanc, le tout qui dodelinent de la tête l’air ravi au rythme du boum-boum assourdissant, comme des petits chiens sur la plage arrière des voitures.

 

Boum-boum-boum, c’est quand qu’on va à la montagne…?

(pour voir la preuve en vidéo cliquez sur "mon blog" afin d'avoir la page entière)

Commentaires

24.08.2012 10:01

Rémy

Ben c'est la patrie du fuseau mon cher Pascal..

23.08.2012 23:35

P.

J"aime bien la pelle à poussière dans la vidéo ! A ne pas cadrer...
C'est ou ce coin de montagne perverti ? Le Queyras c'est plus authentique, je t'assure ...

21. août, 2012

Ecrivain souffreteux, aboyeur mais très affectueux à adopter..

Bon, j’ai compris, tout le monde ou presque s’en fout de mes états d’âmes, vous voulez surtout rigoler et je vous emmerde avec mes questions existentielles et mes petits bobos.

Comme je vais mieux, je remet dans la boite toutes ces interrogations ridicules qui n’intéressent personne. Soyons donc moins lourd..

En fait personne ne veut vraiment discuter avec personne, vous avez remarqué ? Vos amis, votre famille, ou le type sympathique croisé l’autre jour au bistrot, avec qui vous avez refait le monde, veulent tous la même chose, surtout que vous les écoutiez.

Et de préférence, en étant d’accord avec eux. 

C’est lorsque vous ne l’ouvrez pas, que l’on vous trouve éminemment sympathique et passionnant.. Moins vous en dites plus on vous aime.

La nature humaine est merveilleuse.  

Le problème, c’est que je suis le roi des emmerdeurs, je ne suis jamais d’accord avec personne. SI au moins j’étais introverti, je pourrais ne pas partager l’avis de la majorité et rester dans mon coin sans l’ouvrir, mais la nature m’a fait extraverti, alors je l’ouvre à tout bout de champs.

Vas y que je te file un petit conseil par ici, une vérité acquise par là, bref j’ai toujours un truc à dire. Du coup j’ai plus d’amis. Ben tiens, ils sont pas fous les gus, ils en avaient marre que je leur explique comment faire monter la chantilly ou pour qui voter. Oui, parce qu’aussi, je sais tout sur tout. Ce qui n'arrange rien. Alors les autres ils en peuvent plus de moi, et du coup je me retrouve tout seul.

Ainsi, je me demandais, si un lecteur, (ou de préférence une lectrice), assez patient(e) et empathique, voulait bien me prendre en stage d’amitié, ce serait sympa. L’avantage c’est qu’au début d’une relation, je me contiens un peu, et je suis super sympa, presque agréable, ce n’est que bien plus tard que ça se gâte. Je me disais que peut-être je pourrais enchaîner les amitiés, un peu comme pour un relais, quand je commence à être chiant, vous me passez au suivant sur la liste.

Bon allez, j’attends les candidatures…

 

Commentaires

22.08.2012 10:36

michel.zaffini@gmail.com

Ce fut un bonheur de te lire ...

22.08.2012 18:48

Rémy

Merci Michel !

21.08.2012 22:58

Michel Zaffini

Ecoute , Rémy chéri , je veux bien t' écouter mais ça va te coûter des belins .
Quoique , si on te prend en " bin(h)omme " avec PEV ...0n en discute ...

22.08.2012 08:38

Rémy

Je te remercie pour ta proposition largement motivée par une disponibilité excessive... Mais j'ai déjà ce qu'il faut en ce domaine Michel...

21.08.2012 10:55

marie

Voudrais bien te prendre en stage d'amitié mais je suis au moins aussi chiante que toi (enfin c'est ce qu'on dit) mais moi j'adore être ainsi.

21.08.2012 18:51

Rémy

Sois au moins remerciée pour ta fidélité à mon blog...
confraternellement ( de la ligue des chieurs accomplis qui assument )

21.08.2012 10:28

marie

mais non Rémy, tu ne nous embêtes pas mais croire en Dieu ou pas c'est une affaire personnelle ... bon vais lire maintenant ton nouveau post.

19. août, 2012

Quel est le sens ?

Quand on fréquente la mort d’un peu trop près, comme ce fut mon cas à plusieurs reprises, et encore il y à peine quinze jours lors de cette septicémie, l’idée de Dieu vient immanquablement à l’esprit. En même temps que la conscience de la fragilité de notre vie, où tout peut basculer si vite, réalité qui nous glace l’esprit.

Nous vivons nos vies, en bonne santé, dans cette insouciance. Et heureusement. En même temps, lorsque l’épreuve frappe notre chair, nous prenons immédiatement conscience de notre brièveté.

Puis les jours passent, et si nous avons la chance d’aller mieux, nous oublions pour nous précipiter sans penser à nouveau dans la vie.

Ce que je peux dire, ayant perdu connaissance presque deux heures, c’est que si j’étais mort, je n'en aurai rien su puisque je n’étais plus conscient, et que, finalement, ce sont seulement mes proches qui auraient soufferts. Cela parait simpliste, mais ce n’est pas si évident tant qu’on ne l’a pas vécu.

Pour l’idée de Dieu, justement nous parlions de cela avec ma fille, qui, à la question de la foi, me disait qu’elle ne l’avait pas et se définissait comme athée. Je lui demandais si le fait qu’il y ait un Dieu ne donnerait pas plus de sens à la vie. Bien entendu, en précisant que ce concept de Dieu n’était pas à entendre au sens où les catéchèses le définissent trop souvent, soit une entité omnipotente dont l’homme serait à l’image, mais plus comme un principe originel au delà du bien et du mal faisant simplement que la vie ne serait pas le fruit du hasard mais d’une détermination, d’une nécessité. Est-ce que la vie ne serait pas vécue différemment si l’humanité avait la certitude de cette préexistence ? Est-ce que le sens que nous donnerions à nos vies ne prendrait pas une tournure différente que celle que nous observons dans nos sociétés qui font le monde actuel ?

Après avoir eu la réponse de ma fille, j’aimerais bien avoir la votre, pour rendre ce blog interactif.

Et vous qu’en pensez vous ? 

Commentaires

21.08.2012 18:11

Muriel Couteux

Rémy, je candidate pour le poste de Présidente de ton "fan club". Je pense avoir les qualités requises pour le poste : tanti bacioni e auguri di salute.

21.08.2012 18:45

Remy

Muriel je n'avais pas pensé à élire une Présidente, c'est une bonne idée, je prends acte de ta candidature ! Baci baci Rémy

19.08.2012 22:19

florinewattez@hotmail.fr

N importe quel Dieu t aime ... Ils ne veulent vraiment pas de toi .... Tu l as bien comprit je crois maintenant.

20.08.2012 09:39

Remy

je n'ai toujours rien compris Florine, Mais je m'emploie inlassablement à essayer.

19.08.2012 21:25

Eric

Où je suis la mort n'y est pas. La mort est là, je n'y suis plus. Et comment vas-tu maintenant ?

20.08.2012 09:38

Rémy

je vais mieux Eric. Je t'embrasse

8. août, 2012

Réa réa pas ?

Ce week-end denier avec mon épouse on se demandait ou aller. A Marseille la canicule s'annonçait, et entre nos records de pollutions, de chaleurs et d'embouteillages, on voulait prendre le large rapidos. Vous savez bien que la montagne on adore, en plus, sur chic-moins-cher-avec-nous-t'yes-au-top-du-luxe, il y avait une promo de rêve, dans un hôtel mythique que j'ai jamais pu me payer (je vous rappelle qu'écrivain ça rapporte que dalle), et que sans ma femme qui a un vrai métier, elle, je pourrai pas satisfaire mes goûts de luxe, en tous cas pas au point de nous payer le fameux « Hermitage » de Cervinia où, à 2000 mètres d'altitude face au mont Cervin, si t'as pas un veston pour aller au restaurant, ben tu restes dans ta chambre. Pas trop classe ça? Boiseries anciennes, chic inimitable à l'italienne, le contraire des piaules guindés de chez nous. Là, c'est simple, gai et élégant. Je suis pas le guide Michelin et c'est déjà trop long, vous baillez et vous préparez à cliquer sur un autre blog... Non ! Attendez, vous allez voir c'est rigolo... Donc on hésitait entre notre petite chambre d'hôte dans le Briançonais, trop charmante, tenue par un adorable couple d’anglais (rêves qu'on te files l'adresse), ou la promo chic-trop-bon... Non, Cervinia c'est trop loin pour un week-end, on rage pour la promo, mais tant pis, Briançonais ce sera.

Oui... Mais la vie, est si belle en évènements, qu'elle nous concocta un petit programme d'études bien plus enrichissant que nos futiles envies de fraicheur.

Figurez-vous que votre blogueur préféré, le matin du départ a fait une mignonne septicémie sévère qui l'a propulsé direct de son lit aux urgences.

C'est super rigolo, vous parlez à votre femme, alors que vous tremblez comme un saumon dans le lit (qui essaye de remonter la rivière où ce con va pondre ses œufs avant de mourir au lieu de les pondre en bas et rester vivant pour profiter..), et d'un coup, un type vous crie votre nom dans l'oreille, et en lieu et place de cet univers charmant qui faisait votre quotidien, vous vous retrouvez en réa. J'ai imaginé, que soit je rêvais, soit j'avais raté une partie du film entre mon lit et ces vilains murs blancs tapissés de machines multicolores qui font tout un tas de sonorités pourries. Non.. Toi j'te connais pas, je me rendors, fais pas chier. A peine les yeux refermés, que le type en blouse blanche recommençait ses hurlements. Je crois qu'il faut me rendre à la réalité... Il s'est passé un truc. Il veut savoir quel jour on est maintenant, merde j'étais dans le coma et j'ai raté Marseille 2013 ?, heu.. pour moi on est vendredi 3 aout.. ? Oui, mais quelle année insiste-t-il ? Heu, 2012 monsieur.. ? Apparemment il a l'air satisfait, ouf, on est le même jour qu'à mon dernier souvenir. Bon allez, j'ai raté que deux heures. Je pense à ma chérie qui a du me voir gigoter les yeux dans le vague, ça a pas du la faire rire. Bref, je vous passe le check-up gratuit complet et me voilà dans un box d'une série de six, où mes voisins n'avaient pas l'air très causants. J'ai bien essayé d'aborder le monsieur de gauche derrière le rideau en plastique, mais l'infirmier m'a dit d'arrêter de parler tout seul vu qu'il était maintenu sous coma artificiel. De toutes façons à 40 décibel c'était déjà pas facile. Pourquoi je vous racontes tout ça moi ? Imaginez pas que mon ego sur-dimentionné le soit au point de vous livrer mon intimité médicale, mais un truc pareil ça se garde pas pour soi, je suis pas égoïste. Non trêve de plaisanterie, c'était surtout pour parler de ce sujet qui me tient tellement à cœur, nos services de santé. Et, si je me suis un peu moqué dans un de mes blogs, des difficultés de transmission de l'information à leur patient de certains toubibs, je vais profiter de mon petit incident (bon à deux doigts de la mort certes, mais on va pas en faire un plat), pour dire quelques mots sur l'hôpital.

La réa de la Timone est exemplaire d'efficacité, et si par malheur vous y arrivez un jour, soyez rassuré vous pouvez pas mieux mal tomber. Un personnel exemplaire et des soins au top. Je remercie Sebastien, l'infirmier du groupe pour sa compétence et tous les autres praticiens du service si un jour ils lisent ces lignes. Douze heures de travail non stop dans un tel enfer, dans un tel dévouement, gardant stoïcisme et fermeté, ça mérite plus la légion d'honneur, que celles qu'on accrochent aux vestons des entrepreneurs qui ne sauvent personne. Un enfer la réa, aussi parce que dans son bloc pas de clim, juste un ventilateur par malade, et que faisant milles choses à la fois, des soins, médicaux et hygiéniques, du nettoyage, des réanimations, du rangement, on ne peut pas être là sans une vraie vocation. Bravo les gars !

Par contre, la sortie de réa et l'arrivée en service, fait apparaître une autre image, et mieux aborder le problème de l'hôpital aujourd'hui. Quel bordel mes amis quel bordel. D'abord la logistique, mauvaise circulation de l'information, l'interne qui vous reçoit vous repose des questions déjà posées plusieurs fois, à l'heure de l'informatique, où équipé d'une tablette,  les comptes rendus et les examens devraient être à disposition instantanément, on en est encore au papier qui n'arrive pas avec le patient dans le service mais bien après. Je ne vais pas faire le mariole non plus, la tâche est lourde, mais quand même on est en 2012... Ce qui m'a halluciné aussi par rapport à une époque où j'ai longuement fréquenté ces établissements de loisirs, c'est que ça manque grave d'un patron. Enfin de deux même. Le grand manitou, le grand professeur, mais le vrai, celui qui arrivait à cinq heures du matin et qui était là tous les jours (j'en ai connu si si) et qui lors de la visite avec la major (le deuxième patron) commençait par mettre le doigt sur l'armoire pour voir si c'était propre. Voyez le genre ? Bien réac mais efficace, et là comme c'est notre vie qui est en jeu, ça compte non ?

Aujourd'hui on sent bien qu'il y a un problème de gouvernance, on ne sait plus vraiment qui contrôle qui, et on assiste à des scènes ubuesques ou tout le monde court dans tous les sens, ou mon voisin de chambrée à jeun depuis la veille, est informé à quatorze heure qu'on ne peut lui faire son examen car on l'a oublié sur le planning, j'en passe et des meilleures.

A une autre époque, il y avait des équipes, souvent les mêmes, un groupe d'hommes et de femmes habitués à travailler ensemble sur une certaine durée. Là on sent que le planning du personnel c'est la panique, qu'il y a pénurie d'infirmières et que chacun exécute sans chercher à comprendre. Plus le temps de comprendre, plus le temps de connaître. Je les admire tous ces exécutants, leur tâche est bien ingrate.

Et au mois d’août évidemment c'est la quintessence des problèmes alors, soyez raisonnable tombez pas malade en août allez plutôt à la plage! Beaucoup d'infirmières avaient l'air épuisées nerveusement, une tension énorme de part et d'autres, et des patients exigeants car souffrant de cette situation, des infrastructures délabrées. Bref c'est pas la joie.

Est-ce que le regroupement d'hôpitaux est une bonne chose ? Je ne suis pas spécialiste, mais je n'y crois guère, surtout quand on voit les attentes aux urgences et la panique dans les services.  

Allez j'arrête, j'y reviendrais sur ce sujet, il y a tant à dire, et puis je dois vous faire un aveu, je n'avais plus d'inspiration et je me suis dit, tiens je vais faire une p'tite septi et ça sera bon pour mon blog. Allez.. ça va, je suis à la maison, vous faites pas de soucis ! La bise

(ps : soyez pas trop exigeant pour le style et l’orthographe parce que ça mouline calme là haut..;-) )

Commentaires

19.08.2012 22:34

Sandrine Wattez

Super cette bonne nouvelle ! Suis entre deux chaises ! Le visage pourpre ... De tristesse .

09.08.2012 09:29

François

Si j'ai bien tout saisi, tu as préféré faire un séjour au frais... mais à ceux du contribuable !
L'Hermitage est donc libre : j'y file en pensant à toi

09.08.2012 10:15

remy

François tu connais bien ma personnalité profiteuse, un week-end gratos même sans clip et je fonce !

08.08.2012 23:34

Régine

Ben dis-donc!! tu as d'autres surprises du même genre? Je t'embrasse- A bientôt